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Aider à la motricité libre

« La motricité libre consiste à laisser libre son enfant de ses mouvements pour lui permettre d’explorer son corps afin de se développer en toute confiance. » La motricité libre fait partie d’un des enjeux de nos équipes vis à vis de vos enfants. Le sujet a déjà été abordé auparavant mais nous aimerions l’axer cette fois ci sur les éléments qui pourraient la faciliter. Après observation des enfants dans plusieurs contextes et milieux, nous remarquons souvent que certains éléments comme les vêtements ou l’aménagement de l’espace entravent leur progression. C’est pourquoi nous aimerions vous apporter quelques aides. C’est à nous parents et professionnels, observateurs de proposer à l’enfant un espace qui lui correspond pour qu’il puisse évoluer et grandir. Un enfant peut évoluer à son rythme et à son aise si on lui laisse de la liberté, une certaine autonomie et qu’on lui facilite ses mouvements. Attardons-nous sur différents points :



1/ Habiller son enfant : Les vêtements que l’on met aux enfants ont une grande importance dans leur développement. Voici quelques conseils en termes de vêtements :


- privilégiez des pantalons souples, adaptés à la taille de l’enfant et pas trop long - privilégiez une petite blouse à une robe pour une petite fille (à l’âge du quatre pattes c’est embarrassant par exemple) - chausser votre enfant de manière adaptée à son âge - évitez les superpositions d’habits, cela ne facilite ni l’agilité ni l’autonomie - proposez des hauts un peu larges dans les premiers mois (évitez les chemises ou chemisiers trop serrés…) En général, il vaut mieux privilégier des hauts et des bas souples et légers, facilement enlevable notamment à l’âge de l’acquisition de la propreté. En temps chaud et en intérieur, pensez à mettre vos enfants pieds nus pour favoriser leur accroche au sol (ou si vous n’y arrivez pas pensez aux chaussettes anti-dérapantes ou chaussons en cuir).

2/ Environnement et autonomie : Un enfant doit pouvoir évoluer dans un environnement sécurisé si l’on veut lui laisser un certain degré d’autonomie. Il a besoin de tester avant de savoir faire. Si vous ne le laissez jamais essayer par peur de la chute ou de l’accident, il ne pourra pas évoluer seul ou du moins tardivement (bien sûr tout n’est pas testable !) Dès son plus jeune âge, un enfant doit être posé au sol et non dans un transat pour les principales phases d’éveil en dehors des repas. C’est de là que débute son développement moteur. Si vous avez besoin d’avoir recours au parc dans les premiers temps, il faudra penser à l’enlever rapidement, dès les 3-4 mois pour que votre enfant puisse se retourner et commencer à rouler et franchir une nouvelle étape de son développement moteur. Il aura besoin par la suite par exemple de jouets à sa hauteur, d’éléments bas pour s’appuyer et se hisser… Il est reconnu qu’il ne faut pas non plus entrer dans un phénomène de « sur présentation » de jeux, un enfant sait se satisfaire de peu de choses pour évoluer. Il apprendra à découvrir son corps et ses fonctionnalités. Cette frise peut vous permettre de situer votre enfant dans ses acquisitions. Elle vous indiquera à quel stade il en est et ce que vous pourriez lui proposer pour tendre vers l’étape suivante. Pas de panique, tous les enfants n’avancent pas au même rythme mais ils arriveront tous à marcher !




Sources : - Les pros de la petite enfance - Naitre et grandir - Conseil de lecture : " De la naissance aux premiers pas » de Michèle Forestier"



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